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Les Ponts-de-Martel
1. De l’eau et des sphaignes
Depuis des lustres, les tourbières sont au coeur de la vie des habitants des Ponts-de-Martel. La tourbe qu’elles abritent dans leurs entrailles leur a valu un intérêt grandissant au cours des siècles.

Avant de nous plonger dans le passé récent du Marais-Rouge, nous vous invitons à faire un saut de quelques milliers d’années en arrière pour comprendre comment est apparue cette tourbière.

Un sous-sol imperméable
En se retirant, il y a de cela plus de 12’000 ans, les glaciers ont abandonné derrière eux une couche argileuse imperméable, appelée marne. Une vaste zone marécageuse recouvrit le fond de la vallée.

Un facteur clé: l’eau
La tourbière est alimentée uniquement par les eaux de pluie, très pauvres en éléments nutritifs. La sphaigne est une des rares plantes à se satisfaire de ces conditions extrêmes. Cette mousse sécrète des acides qui colorent l’eau en rouge, d’où le nom de Marais-Rouge.


La sphaigne, architecte de la tourbière
La sphaigne est une petite mousse qui forme des tapis compacts en s’associant avec des milliers de ses semblables. Capable d’absorber jusqu’à 30 fois son propre poids en eau, elle transforme la tourbière en une grosse éponge.

La tourbe, un amas de sphaignes mortes
La tourbe est issue de la décomposition incomplète des sphaignes. A l’origine de ce phénomène est l’eau. Sa présence contrarie fortement le travail des organismes décomposeurs et favorise ainsi l’accumulation des végétaux morts.

Marne
L'eau est un facteur clé de la tourbière
Sphaigne
Tourbe dénudée
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