La lande
L’airelle des marais et la bruyère se côtoient sur la lande. La sécheresse et la pauvreté de la tourbe en matières nutritives empêchent les bouleaux, trop gourmands, de prospérer. La vipère péliade, quant à elle, apprécie la chaleur des lieux.
La forêt de bouleaux
Le bouleau et le sapin blanc trouvent au pied du mur de tourbage nourriture et humidité à portée de racines. Dans les endroits les plus humides, quelques sphaignes pointent timidement le bout de leur nez. Caché dans le feuillage, un pouillot fitis anime la tourbière de son chant.
Les fossés de drainage
Ils évacuent l’eau de pluie en direction de la creuse, asséchant ainsi la surface du sol. Au pied du mur de tourbage par contre, la marne imperméable permet à cette eau de s’accumuler. Le sol reste constamment humide.
La marne
Très riche en éléments nutritifs, la marne joue le rôle de garde-manger pour les plantes. Encore faut-il pouvoir y accéder! Dans une tourbière non exploitée, la masse de tourbe a pour effet d’éloigner la végétation de cette source de nourriture.