u XIIIe siècle, Orbe devient une enclave des ducs de Bourgogne en terre vaudoise – largement dominée par la maison de Savoie et perd ainsi son aura. Cette période n’est peut-être pas la plus brillante de la ville, et ne soutient pas la comparaison avec les époques qui la précèdent, mais c’est curieusement elle qui a laissé le plus de vestiges.
Le château - celui dont les ruines sont encore visibles aujourd’hui - est construit à cette époque par le nouveau seigneur de la ville, Amédée III de Montfaucon. Il est entouré de murailles qui sont elles-mêmes séparées de la ville par des espaces non bâtis et qui comportent une tour carrée à chacun des quatre coins. L’accès au château se fait par la ville, grâce à un pont-levis et une solide porte de bois et de fer.
Maintenant que la ville d’Orbe est revenue en mains bourguignonnes – après plus de deux siècles passés sous la bannière germanique -, on entreprend de fortifier la cité. Des remparts de près de 12m de hauteur et de 2 à 2,5 m d’épaisseur sont érigés. Ils sont entourés de larges fossés, qui, en cas d’attaque, sont remplis d’eau au moyen de pompes. Cette enceinte est complétée de plusieurs tours, et seules quatre portes permettent d’accéder à la ville.
Aujourd’hui, quelques jardins insoupçonnés, mais privés, se sont développés à l’extérieur des remparts, à gauche du chemin de ronde. La porte de la maison bleue située le long du chemin abrite le caveau du musée d’Orbe, où sont organisées des démonstrations de torréfaction de café.