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Vestiges de murailles dans la ville de Payerne
8. Payerne sort de ses murs
Au début du XIXe siècle, l’émancipation du Pays de Vaud provoque la destruction des troisièmes murailles de la ville, qui demeurent encore perceptibles par endroits.

L’intégration de Payerne dans le Canton de Vaud s’est faite en plusieurs étapes. Lors de l’invasion bernoise, elle est considérée comme une ancienne ville alliée, grâce à des accords de combourgeoisie conclus deux siècles auparavant. Payerne n’est alors pas dotée d’un bailli bernois et elle conserve ses lois, ses statuts et ses propres autorités durant toute l’occupation.

La ville coule ainsi des jours heureux pendant plus de deux siècles et demi, jusqu’à la Révolution française, dont l’onde de choc se pro-page au Pays de Vaud. Les Vaudois, avec l’aide des armées françaises,  boutent alors les Bernois hors de leurs frontières. Mais Payerne ne fait pourtant pas partie du nouveau Canton du Léman, créé en 1798.

Au contraire, elle est propulsée capitale de l’éphémère Canton de Sarine et Broye, avant d’être incorporée au Canton de Fribourg pour quatre ans. Ce n’est qu’en 1802 qu’elle devient définitivement
vaudoise.
 

Une abbaye aux multiples visages

Suite à la Révolution vaudoise, Payerne rachète son abbatiale, qui sert pour quelques temps de... caserne. Quelques décennies plus tard, le choeur est aménagé en salle de gymnastique, et le massif occidental est transformé en... prison.

C’est à cette occasion, en 1817-1818, que les premières fouilles sont entreprises dans l’édifice. Elles mettent à jour un sarcophage de femme. On croit alors avoir trouvé les restes de la Reine Berthe, mais il est plus  probable que ses restes reposent encore sous l’abbatiale.

Vestiges du temps de la prison
Tombeau présumé de la Reine Berthe
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