Le paysage s’étend ici sur un relief doux, légèrement vallonné. Il est très structuré par l’agriculture, ses haies et ses chemins agricoles (appelés ici «chemins de finage»). Au nord, là où la pente augmente, la culture est remplacée pas des prés, des boisements et des pâturages boisés. Cette répartition suit la logique d’une utilisation traditionnelle des sols, économe et rigoureuse.
Alors qu’au Moyen Age, la majeure partie des sols était dévolue aux céréales, l’accent est mis aujourd’hui sur la production de viande et de bois. Si le chanvre et le lin ont aussi été des cultures importantes pour la région, ces zones propices à l’agriculture sont à présent majoritairement recouvertes de cultures fourragères.
Des pratiques séculaires ont accompagné l’entretien de ces terrains. Certains paysans proposaient leurs services de taupier pour lutter contre les rongeurs. Parfois, les enfants ramassaient aussi des insectes nuisibles, comme les doryphores et les hannetons. Avec l’avènement de l’agriculture moderne et des produits chimiques, ces pratiques ont disparu. Le dernier taupier a ainsi cessé ses activités dans les années 1970.