Avec l’arrivée des premières machines agricoles au XXe siècle, de nombreuses tâches deviennent moins pénibles et demandent moins de main-d’œuvre. Les agriculteurs peuvent exploiter davantage de terres. Alors que certains s’étendent au-delà de leurs frontières d’antan, d’autres cessent leur activité, qui, faute de place, n’est plus rentable. Peu à peu, les fermes deviennent trop nombreuses par rapport au territoire cultivable, qui reste inextensible.
Si l’agriculture ne constitue plus l’activité principale de tels bâtiments, il n’est toutefois pas rare de voire leurs alentours animés par des moutons, une basse-cour ou un splendide jardin potager. Dans ce cas, même les écuries n’ont pas été définitivement abandonnées: elles servent d’abri à quelques chevaux d’élevage.
Bien que son usage ait changé, la Petite Theurre conserve sa place au sein du patrimoine de la région. La ferme à l’est et les bâtiments à l’ouest servent aujourd’hui surtout de logements. De leur côté, l’étable et la grange sont encore en fonction. De même, les grands toits collectent toujours l’eau et l’amassent dans les citernes. Les vieux greniers, situés au sud du chemin, ont également été conservés. Ils sont maintenant utilisés comme cabanes de jardin.