Dans la Rome antique, le buis était utilisé pour embellir les jardins. Au même titre que l’if par exemple, il se prête très bien à l’art «topiaire», qui consiste à tailler les arbres selon des formes décoratives allant du motif géométrique à la sculpture végétale figurative. Son bois très dur, jaune et de grain fin est également apprécié pour la sculpture, la gravure ou encore la confection de pipes.
Initialement présent dans les jardins, le buis s’en est échappé pour coloniser les forêts alentour. Il a ici envahi le sous-bois au détriment des essences locales, ce qui pose problème. Mais la lutte contre cette espèce est complexe, car elle possède plusieurs modes de reproduction: par ses graines, par des pousses issues de ses racines ou encore par «marcottage» (ses branches en contact avec le sol prennent racine). De plus, si on coupe une plante de buis, sa souche crée de nombreux rejets. Cette buxaie a donc encore de belles années devant elle.