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Bétail dans un pâturage
7. Des élevages en évolution
L’altitude du Plateau de Pleigne, à 800m, en fait un lieu particulièrement adapté à l’élevage. Il n’est ni trop chaud, ni trop froid, ni trop sec, ni trop humide. De nombreuses espèces d’animaux domestiqués l’animent ainsi, en plus des ânes, canards, oies ou pintades que l’on peut rencontrer au détour d’un chemin. Au fil des siècles, leur élevage et leur usage ont considérablement évolué.

Les chevaux, autrefois très importants, sont de moins en moins nombreux depuis le milieu du XXe siècle. Ils suscitent toutefois un regain d’intérêt à l’heure actuelle grâce à leur rôle dans le sport, les loisirs et l’hippothérapie. Le cheptel de bovidés (vaches, génisses, taureaux, boeufs) a en revanche augmenté au fil des siècles, bien que le nombre d’exploitations bovines ne cesse de décroître. Si on en comptait encore trente-cinq en 1970, il n’y en a actuellement plus que six.

De leur côté, si les porcs étaient autrefois répartis dans les fermes, la pratique tend aujourd’hui à les concentrer fortement. Quant aux moutons (brebis, agneaux, béliers) et aux chèvres, cabris et boucs, ils avaient presque disparu. Depuis quelques décennies, ils réapparaissent pourtant, car ils permettent la production de yogourts et de fromages de chèvre qui sont très prisés.

Les animaux de basse-cour aussi ont toujours leur place dans la région. Même si la production d’œufs et de poulets est de nos jours largement industrialisée, certains ménages conservent le traditionnel poulailler. Contre certaines façades, on peut également observer quelques clapiers à lapins.

Moutons
Ferme rénovée à Pleigne
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