5. Le chevreuil, prédateur de la Forêt jardinée
Le promeneur attentif peut remarquer qu’en parcourant les sous-bois du regard, il n’observe guère de groupes de recrûs (repousses) de sapins, malgré la profusion d’arbres semenciers. Le chevreuil est le principal responsable de cette situation alarmante, qui compromet l’avenir de la futaie. Sa densité de population a dépassé le seuil supportable par la forêt au cours des années 1970 à 1980.
La Forêt jardinée, avec ses nombreux fourrés denses et variés, offre aux chevreuils un gîte excellent et de la nourriture à profusion. Mais lorsqu’ils deviennent trop nombreux, ils vont jusqu’à détruire tous les arbrisseaux qui sont à portée de dent. Comme ce gibier n’a que peu de prédateurs naturels, il est nécessaire d’en intensifier la chasse pour remédier à ce déséquilibre. Bien que ces efforts de régulation portent leurs fruits depuis 1985, les chevreuils continuent à tenir compagnie aux fées.
A titre de démonstration, un enclos a été aménagé en 1992 à cet endroit. Après quelques années, on peut déjà constater une nette différence entre la densité végétale à l’intérieur et à l’extérieur de l’enclos. L’intérieur est notamment rempli d’essences de feuillus et de ronces, dont le gibier est friand, ce qui explique leur absence à l’extérieur.
En revanche, l’enclos n’a globalement pas donné de très bons résultats pour les sapins blancs. C’est pourquoi, au poste suivant, une autre solution est expérimentée pour protéger ces arbres du gibier. Chaque automne depuis 1992, un traitement chimique répulsif est appliqué sur les semis de sapins (ce qui forme des traces blanches sur les pousses terminales). Il a un effet spectaculaire sur le développement de cette essence, qui autrement a pratiquement disparu de ce versant ombragé.
A titre de démonstration, un enclos a été aménagé en 1992 à cet endroit. Après quelques années, on peut déjà constater une nette différence entre la densité végétale à l’intérieur et à l’extérieur de l’enclos. L’intérieur est notamment rempli d’essences de feuillus et de ronces, dont le gibier est friand, ce qui explique leur absence à l’extérieur.
En revanche, l’enclos n’a globalement pas donné de très bons résultats pour les sapins blancs. C’est pourquoi, au poste suivant, une autre solution est expérimentée pour protéger ces arbres du gibier. Chaque automne depuis 1992, un traitement chimique répulsif est appliqué sur les semis de sapins (ce qui forme des traces blanches sur les pousses terminales). Il a un effet spectaculaire sur le développement de cette essence, qui autrement a pratiquement disparu de ce versant ombragé.