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Exploitation forestière des tourbières
2. L’exploitation forestière
La première modification que l’homme apporte à ce paysage prend la forme de coupes dans la forêt. Dans la colonisation de nouveaux territoires, la présence de bois représente un facteur clé. Cette ressource aujourd’hui banalisée rend d’innombrables services indispensables aux communautés d’alors.

Les premiers hommes qui s’implantent dans le Jura n’ont que peu d’influence sur le couvert forestier. Le bois prélevé ne sert qu’à la construction et au chauffage. Il faut attendre le XIIe siècle pour voir les premières déforestations massives dans les vallées supérieures du Jura.

La vallée des Ponts-de-Martel ne déroge pas à la règle. Toutefois, sa nature marécageuse a rebuté l’homme jusqu’à ce que les régions alentour aient été exploitées aux limites de leurs possibilités. Ce n’est qu’alors, au XVe siècle, que les premiers colons s’y implantent. Ils entreprennent de défricher les forêts et d’assécher les marais pour dégager des terres cultivables.

Dès lors, les activités pastorale et agricole se développent aux détriment des zones sauvages. Par la suite, c’est l’industrie, grande consommatrice d’énergie, qui prend son essor. Pour répondre à ses besoins, des pans entiers de forêts sont abattus et transformés en charbon, ce qui entraîne peu à peu une raréfaction du bois dans tout le Jura.

Témoins de l’exploitation forestière

Aujourd’hui, l’exploitation des forêts se poursuit, mais leur surface reste stable. En l’absence de coupes rases, les témoignages de l’exploitation forestière sont peu visibles. Dans la région, le bois est à nouveau principalement utilisé comme matériau de construction et comme combustible local.

Ancienne scierie sur le ruisseau du Biel
Production de bois de chauffage dans le Bois des Lattes
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