La chapelle se voit rénovée en 1716 par le prieur Jean-Claude Werra alors qu’elle risque d’être interdite d’accès pour cause de délabrement. Elle continue pourtant à se détériorer, ce qui lui vaut d’être interdite au public en 1764, puis restaurée par Jean et Grat Rey en 1768. En 1920, de nouveaux travaux sont effectués, dont l’adjonction de la sacristie, puis de la cloche actuelle en 1923. L’achèvement des travaux les plus récents a été marqué par une fête le 24 mai 1992.
Sainte Barbe
Il n’y a aucune donnée historique certaine sur sainte Barbe. Elle aurait vécu au IIIe siècle à Nicomédie (aujourd’hui la ville turque d’Izmit) au bord de la mer de Marmara. La légende raconte que cette belle jeune femme était emprisonnée par son père dans une tour à deux fenêtres. Pendant une des absences de son père, le païen Dioscorus, elle s’est convertie au christianisme et a fait percer une troisième fenêtre à sa prison, en référence à la trinité.
En rentrant, son père, fou de rage, se jette sur elle pour la tuer, mais elle en réchappe. Il la traîne alors devant les tribunaux, mais rien ni personne n’arrive à la faire renoncer à sa foi. Dioscorus tient alors à la décapiter lui-même, au sommet d’une montagne proche. Son acte accompli, il est foudroyé sur le chemin du retour.
Remontant au IXe siècle, le culte de sainte Barbe est devenu par la suite très populaire. Toutefois, en 1969, les sources «plus ou moins légendaires» de son histoire lui ont valu d’être officiellement retirée des calendriers et remplacée par sainte Barbara.
Représentation:
Sainte Barbe est généralement représentée comme une jeune fille. Elle arbore une palme de martyre et porte souvent une couronne et un livre. La tour où elle était enfermée est presque toujours présente, avec ses trois fenêtres.
Fête:
4 décembre
Patronage:
Sainte Barbe est la patronne des pompiers, des mineurs, des ingénieurs et des hommes d’artillerie. Aussi invoquée par d’autres corps de métiers comme les architectes et les bâtisseurs, elle protège contre la foudre et les coups de grisou.
