Il existe d’autres écosystèmes dont le sol est détrempé, en permanence ou par périodes. Selon la topographie, la présence occasionnelle de bétail (qui apporte de la matière organique), la nature du sous-sol et la durée des inondations, diverses zones humides, plus ou moins riches et diversifiées, peuvent voir le jour. On compte parmi elles les prairies humides, les haut-marais, les tourbières ou encore les forêts inondables.
Les champignons des zones humides:
Toutes les espèces de champignons qui poussent dans ces zones ont besoin pour se développer d’un sol fortement humide, ce que reflète souvent leur nom, à l’image de la russule des marais (Russula helodes) ou palustre (Russula paludosa) et du cortinaire des marais (Cortinarius uliginosus).
Certaines espèces ont également besoin de la présence d’arbres pour se développer, comme le cortinaire à lames cannelle (Cortinarius cinnamomeus) et le lactaire trivial (Lactarius trivialis), qui sont liés aux bouleaux et aux conifères. De même, les mousses et les sphaignes attirent une population fongique unique et très spécialisée, dont la galérine des marais (Galerina paludosa) la galérine à cystides tubulaires (Galerina tibiicystis), et la mitrule des marais (Mitrula paludosa).
Quelques principes de consommation:
- Pour bénéficier au maximum de la saveur des champignons, consommez-les idéalement le jour même et ne les exposez pas à la chaleur (comme dans un coffre de voiture). Essayez de ne pas les laisser trop longtemps à température ambiante.
- Évitez de les laver à l’eau courante ou de les laisser tremper. Nettoyez-les de préférence avec un couteau, un pinceau et un chiffon mouillé.
- Vérifiez si une cuisson prolongée ou un blanchissement sont nécessaires pour éliminer certaines toxines. Afin de conserver les champignons, vous pouvez les sécher, ou les congeler après les avoir apprêtés.