Malheureusement détruite entre 1896 et 1901, la «Pierre de Riva» portait cinq à sept cupules. Selon la légende, elle marquait la limite d’un lac qui s’étendait dans le haut Val d’Hérens. En fait de lac, il s’agissait plus probablement d’un terrain autrefois très marécageux. Encore aujourd’hui, les villages situés au-dessous de la barre rocheuse, comme Evolène, sont dits «de la plaine». Les habitants de la vallée les distinguent de ceux construits au-dessus, «sur les rocs», comme Riva.
La seconde pierre, qui n’a malheureusement jamais été retrouvée, était un bloc pyramidal de 25m de haut, sans gravures ni sculptures. Appelée «Pierre de Maney», il s’agissait probablement d’un menhir et non d’une pierre à cupules. D’après les autochtones, l’appellation «Maney» viendrait du nom d’une famille célèbre. Une autre interprétation la fait dériver du patois «ma né» - «mal noir». Ce menhir était donc peut-être un monument dédié aux victimes de la peste noire.