Pour vous familiariser avec cette espèce, touchez l’écorce d’un vieux mélèze, les aiguilles de jeunes spécimens et les pives qui se trouvent dans le bac. Recherchez également un individu exposé au soleil et allez humer son tronc et ses branches.
Ce conifère possède un tronc souvent tortueux et une cime ovoïde (pointue dans sa jeunesse). Il se distingue de ses cousins environnants par ses aiguilles. Fines, molles et réunies en bouquets, elles présentent la particularité unique pour les résineux de jaunir et tomber à l’automne. Ses cônes (pives) sont petits – de 2 à 4cm - et restent longtemps attachés branches. Les plus vieux individus peuvent dépasser les 800 ans et atteindre 2m de diamètre.
Les mélèzes possèdent de très bonnes capacités de colonisation, leurs graines germant facilement sur les terrains nus, des talus ou des pâturages. Souvent cantonné à la (haute) montagne, ce conifère présente des qualités intéressantes. C’est pourquoi des recherches sont menées pour tenter de l’adapter aux conditions climatiques de la plaine.
Contrairement à l’épicéa, le mélèze est très résistant au vent. De plus, son bois polyvalent, durable et chaleureux présente la particularité de n’avoir besoin d’aucun conservateur chimique. Il est ainsi très utilisé en menuiserie. Par contre, il présente de nombreux noeuds et il a tendance à se déformer en séchant.