La vigne est très sensible à certains champignons comme l’oïdium et le mildiou. Le vigneron la protège de manière raisonnée en effectuant des traitements ciblés. A cet effet, les méthodes de protection naturelles font toujours plus d’adeptes en Valais.
L’été est aussi la saison de la recherche du juste équilibre du feuillage. A partir des rayons du soleil, les feuilles produisent le sucre qui va être stocké dans le raisin. Mais en même temps, elles consomment des nutriments, créent de l’ombre et facilitent l’accumulation
d’humidité. Le vigneron entreprend alors les effeuilles, supprimant les feuilles superflues et les pousses tardives. Cette tâche est complétée par le cisaillage, qui consiste à couper les tiges au niveau du dernier fil de fer, afin d’éviter que se forme un «parasol».
Le viticulteur doit également estimer la récolte à venir et enlever les grappes surnuméraires, car pour garantir une bonne qualité de vin - au niveau du sucre et des arômes - les vignes sont soumises à des quotas de production. Comme la croissance du raisin dépend fortement des conditions météorologiques, l’égrappage constitue une étape délicate et cruciale.
Enfin, en particulier à proximité des forêts et des maisons, des filets sont disposés sur les vignes pour les protéger des étourneaux, ces oiseaux friands de raisin.
3. L’été, les effeuilles
Durant les mois les plus chauds, la vigne se développe rapidement. Ses fleurs se transforment en grains, qui grossissent peu à peu, changent de couleur et se chargent d’arômes. Pour optimiser la maturation du raisin, le vigneron accompagne la croissance de la vigne tout en poursuivant les traitements. La guérite lui offre alors un refuge quand le soleil se fait trop fort ou lorsqu’un orage d’été éclate.