Pendant plusieurs siècles, les territoires situés entre la vieille ville et le bord du lac demeurent essentiellement consacrés à l’agriculture et à la viticulture. Durant le XVIIe siècle, quelques personnes aisées s’y installent tout de même, afin du jouir de calme et d’une vue dégagée sur le Léman et les Alpes. Plusieurs « campagnes » voient alors le jour ici, à mi-pente.
Le crêt de Montriond
Dès son acquisition par la Ville en 1894, cet espace est réaménagé, tout d’abord avec des cheminements en croissants et des escaliers lorsque la pente est trop forte. Il évolue ensuite progressivement car la mode est, dans toute l’Europe, aux jardins publics grandioses.
La place de Milan - ainsi baptisée suite au percement en 1906 du tunnel du Simplon - est transformée en une place de sports et de jeux, et accueille de nombreuses festivités. Enfin, en 1946, le jardin botanique est inauguré, avec ses rocailles qui abritent plus de 6000 plantes du monde entier.
Sur le versant est de la colline, autrefois planté de vignes, on découvre à présent des jardins familiaux et des parcelles mises à disposition des habitants du quartier: les plantages.