1. Une nature dérangeante
Le vallon qui s’ouvre devant vous est le résultat d’une longue érosion due à la principale rivière de Lausanne, le Flon. Sa présence a incité les ancêtres gallo-romains des Lausannois à se déplacer sur la butte de l’actuelle Cité. Le Flon d’un côté et la Louve de l’autre leur offraient alors une protection naturelle bienvenue.
Plus tard, les rivières ont fini par poser problème, à cause de leurs crues et pour des questions de salubrité. La Place de la Palud, dont le nom se réfère à un marécage (et au paludisme), en témoigne. En ville, elles ont ainsi été canalisées et voûtées au XIXe siècle. Seule une petite portion de la Louve est encore visible, dans le parking de la Riponne.