Par la suite, aussi bien les Celtes que les civilisations de la Méditerranée orientale ont commencé à domestiquer les abeilles, en leur aménageant très simplement un abri où se fixer. Ces ébauches de ruches étaient réalisées en bois, en paille, en roseau, en poterie (en utilisant de grandes jarres retournées) ou encore dans des troncs d’arbres creux. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que les savants se sont efforcés de comprendre le fonctionnement des colonies d’abeilles. Parallèlement, les formes des ruches ont évolué, jetant les bases de l’apiculture moderne.
Aujourd’hui encore, malgré son développement, l’apiculture reste un art et continue à utiliser certaines des méthodes de la Préhistoire. Ainsi, l’outil le plus utile à l’apiculteur est l’enfumoir (ou soufflet). Son deuxième allié indispensable est le «voile». Ce vêtement de protection intégral est complété par des gants d’apiculteur, que l’on peut mettre ou enlever selon l’humeur des abeilles.
D’autres outils spécifiques sont nécessaires pour extraire le miel, qui est fabriqué par les abeilles sur des cadres disposés à l’intérieur des ruches. Pour débloquer et prélever ces derniers, différents modèles de lève-cadres existent. Ils sont complétés par la brosse à abeilles, une sorte de petite balayette.