Cet alpage, exploité par Philippe Badel depuis 1991, accueille une vingtaine de vaches laitières et quelques génisses. Le chalet, dont la date de construction n’est pas connue avec précision, est plus important que celui de la Pessette. Il comprend des chambres à l’étage, ainsi qu’une écurie, une cuisine équipée d’un âtre et deux petites pièces servant de réduits au rez-de-chaussée.
L’entretien des alpages
De nombreuses menaces planent sur «l’or vert» des alpages où paît le bétail. Année après année, la forêt tente de reconquérir ses terres perdues. Chaque printemps, quelques aulnes verts, épicéas et autres arbustes apparaissent ainsi dans les pâturages.
D’autres plantes, plus petites, font baisser la productivité laitière. Comme le bétail n’apprécie et ne broute pas toutes les herbes, certaines surfaces sont perdues. S’y ajoutent les végétaux toxiques et ceux pourvus d’épines, qui blessent les pis des vaches. Face à ces menaces, l’agriculteur a recours à des traitements chimiques. Tout au long de l’été, il parcourt ainsi son alpage, traquant les intrus.