Au début du XVIIe siècle, les voies terrestres sont souvent rudimentaires et mal entretenues ne peuvent pas servir au transport de marchandises lourdes, telles que les pierres de construction. Les rivières et canaux sont ainsi utilisés en premier lieu et revêtent un intérêt économique de tout premier plan. Et si aucune voie n’existe à portée d’un lieu de production ou de destination, un canal peut être construit.
A cette époque, soit environ 150 ans avant la révolution industrielle, les moyens de transport ne peuvent faire appel pour se mouvoir qu’à la force des humains, des animaux de trait, du vent ou des courants. Sur les lacs de la région, l’utilisation de barques à voiles est très répandue. A l’intérieur des terres par contre, les nombreuses contraintes liées à la navigation fluviale rendent en général inapproprié l’usage des voiles.
C’est alors le courant de l’eau qui sert à faire avancer les barques. Dans les zones où il est trop faible, des chemins de halage sont aménagés le long des berges afin de permettre aux hommes ou aux chevaux de tracter les embarcations, guidées à l’aide d’une grande perche (la gaffe).