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Halage d'une barque sur le canal
8. Vie et mort du canal
Durant 80 ans, le canal voit défiler de nombreuses marchandises: sel, grain, et surtout vin. Parfois huile, savon, fromage, fer, meules de moulin ou fruits (pommes, châtaignes, exceptionnellement oranges ou citrons). Et même à trois reprises des canons et par deux fois une cloche. Il arrive aussi que des baillis ou des pasteurs utilisent les barques pour déménager.

La flotte compte, au mieux, seize embarcations – pour trois convois par mois en moyenne (en 1710). Conçues par les Hollandais, ces barques d’un type nouveau et inconnu en Suisse peuvent atteindre 20 mètres de long et transporter jusqu’à 20 tonnes. Aucune ne nous est parvenue, car leur durée de vie ne dépassait pas 6-7 ans, mais on sait qu’elles avaient un fond plat, une poupe carrée par laquelle on chargeait les marchandises et une proue pointue.

C’est avec l’amélioration des voies routières, au XVIIIe siècle, que commence le déclin du canal. Les transports deviennent plus compétitifs et plus rapides par voie terrestre que par voie fluviale – particulièrement sensible, elle, aux intempéries, au gel et à la séche-resse. L’entretien du canal, très onéreux, est dès lors délaissé.

Et à partir du milieu du XVIIIe siècle, le canal n’est plus rentable. Après plusieurs années déficitaires, le coup de grâce lui est donné lors de l’été 1829 par l’effondrement d’un aqueduc, qui l’obstrue à la suite d’un orage. Le canal est alors définitivement abandonné.

Eboulement sur les restes du canal
Locomotive à vapeur
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