Cet endroit présente des roches de plusieurs sortes. On trouve des calcaires assez purs comme ceux du premier poste mais également des roches différentes, rosées (marnes), et d’autres formées de grains de sables et de galets (brèches). Nous sommes à nouveau sur la même «couche» que celle présente au poste 3. Ces roches sont d’origine terrestre (par opposition aux roches formées dans l’eau) et contiennent de l’argile qui les rendent relativement imperméables.
Au fil des millénaires, l’eau qui a ruisselé vers cette cuvette a transporté des argiles et les y a déposées. Les argiles s’y sont accumulées, colmatant les trous et formant une couche imperméable semblable à de la terre glaise. L’eau qui, par temps de pluie, ruisselle jusqu’ici, ne peut plus s’en échapper que par évaporation. Etant donné les fortes précipitations annuelles qui caractérisent la région, ce n’est que rarement que ce point d’eau est asséché.
A quelques minutes d’ici, un phénomène semblable est obser-vable: il s’agit du Creux de Croue. Le fond de cette combe est formé d’une couche relativement imperméable qui a conduit à la création d’une tourbière.