L’Ordonnance fédérale sur la protection des zones alluviales d’importance nationale de 1992 prévoit non seulement la conservation mais également, pour autant que ce soit judicieux et faisable, le rétablissement de la dynamique naturelle des cours d’eau, ce qui n’est pas encore le cas ici. Cette portion témoigne que l’homme a de longue date tenté d’entraver le cours naturel des rivières lorsqu’elles sont situées directement à côté de terres dédiées à l’agriculture.
A l’état naturel, les rivières peuvent déborder et inonder leurs environs immédiats. Ainsi, lors de fortes précipitations, leur lit ne suffit parfois plus pour transporter l’eau qui s’y écoule. Si des crues de 2 à 3 jours ne posent que peu de problèmes, une crue prolongée peut entraîner la destruction d’une partie ou de la totalité d’une récolte.
Afin de limiter les inondations des terrains situés en bordure des cours d’eau, l’homme a créé des digues. Ces ouvrages dont l’objectif est de protéger les biens et les personnes contre les crues peuvent parfois créer des situations encore plus dramatiques que lorsqu’il s’agit d’une inondation provoquée par un cours d’eau naturel.
En effet, la canalisation des rivières entraîne une accélération de l’eu et une augmentation de sa hauteur. Le cours d’eau est ainsi transformé en véritable torrent. Les événements d’août 2005 ont démontré qu’il est préférable de laisser plus d’espace aux rivières afin qu’elles bénéficient de zones de rétention d’eau, ce qui limite leur puissance.
Faune:
Chevaine, harle bièvre et héron cendré.